Le suivi des mangroves

En 2017 et 2018, l'université de Nantes a initié un suivi innovant de la surface et de l’état de santé des mangroves à partir d’images satellites. Croisées à des données terrains, ces images avaient permis la création d’une cartographie automatisée mais peu précise (pixel de 10 mètres sur 10 mètres). Un second travail a permis d’envisager un système d’alerte sur l’état de santé des mangroves mais qui reste à recouper par des données de terrain.

En 2021, le Parc naturel marin a commandé au bureau d’étude BLUECHAM une étude de télédétection fine des mangroves de Mayotte (analyse d’images satellitaires brutes) afin d’identifier les différentes typologies de mangrove sur certains sites, et de suivre l’évolution des peuplements sur l’ensemble des mangroves de l’île. Ce travail nécessite des vérifications de terrain et est actuellement en cours de traitement et d’analyse.

Par ailleurs, le Parc naturel marin de Mayotte a cofinancé la démarche ARESMA (Agir sur la résilience des systèmes socio-écologiques de mangroves de Mayotte afin de favoriser leur préservation) menée par le Centre Universitaire de Formation et de Recherche de Mayotte (CUFR). Les résultats de ce projet ont permis d’améliorer le niveau de connaissance sur les sites de Dembéni et Bandrélé, et cela a débouché sur un nouveau projet de sciences participatives pour l’appropriation du suivi et de la surveillance par la population et la co-construction d’une gestion durable de ce système socio-écologique.

Enfin, le Parc a collaboré à l’élaboration du document d’aménagement de l’Office national des forêts (ONF) en 2018.