Quand je navigue

Je circule dans le calme

En tant que plaisancier éco-responsable je navigue dans le respect de l’environnement en évitant les changements brutaux de direction et en limitant les variations de vitesse. Ceci afin de préserver la quiétude des animaux marins et les autres usagers de la mer.

En jet-ski, ainsi qu’en wake-board, en ski-nautique ou en bouée tractée, je reste hors de la zone des 300 mètres, des passes ou des chenaux de navigation et de tout espace protégé. Je sors extérieur lagon pour profiter pleinement de mon activité et je transite de la plage vers le large en ayant une trajectoire perpendiculaire au rivage. 

Je respecte les habitats sensibles

Je privilégie si possible les bouées d’amarrage plutôt que l’ancrage sauvage qui détruit les fonds marins. S’il ne peut être évité, je choisis des zones sableuses ou détritiques et je ne jette pas l’ancre sur les herbiers ou les coraux. Sur les herbiers, l’ancre arrache les plantes et, sur le récif, elle casse les coraux et endommage la faune et la flore qui y sont fixées. 

Je mets suffisamment de chaîne pour éviter le labourage de l’ancre sur les fonds et je relève l’ancre à l’aplomb du bateau. Je rince mon ancre sur le pont pour limiter la propagation des espèces invasives.

Je vérifie que la zone de mouillage que j’ai choisie ne se trouve pas dans une zone protégée et je limite mes débarquements sur les sites de nidification et les nurseries.

bateau amarré à une bouée du Parc

Un bateau de plaisance amarré à un mouillage de la passe en S.

Alexandra Gigou / Office français de la biodiversité

Un bateau de plaisance amarré à un mouillage de la passe en S.

Alexandra Gigou / Office français de la biodiversité

mouillage passe en s

Une bouée d’amarrage de la passe en S.

Paul Giannasi / Office français de la biodiversité

Une bouée d’amarrage de la passe en S.

Paul Giannasi / Office français de la biodiversité

Comment bien s'amarrer aux bouées du Parc ?

  • J’approche lentement de la bouée, face au vent ou au courant en prenant garde aux éventuels baigneurs.
  • La bouée est reliée à un corps-mort par un câble. Je passe un bout dans l’anneau se trouvant au-dessus des bouées.
  • Je vérifie l’état du mouillage car je suis toujours responsable de mon bateau et je signale toute dégradation au Parc.

Les dispositifs d’amarrage du Parc sont destinés à une utilisation temporaire limitée à 24 heures. Un seul bateau est autorisé par bouée.
 

J’entretiens mon bateau

Pour limiter mon impact sur l’environnement marin, je dois entretenir mon bateau.

  • Je vérifie régulièrement la présence d'éventuelles fuites d’hydrocarbures (réservoirs, filtres, tuyaux d’alimentation…).
  • J’évite les produits toxiques pour nettoyer mon bateau et je privilégie l’eau claire et des produits d’entretien biodégradables sans javel ni chlore. Je pense par ailleurs à limiter ma consommation d’eau pour le rinçage du bateau.
  • J’effectue le carénage sur des aires prévues pour la récupération des eaux de lavages et je récupère tous les résidus du nettoyage pour éviter de disséminer les pesticides et toxines contenues dans la peinture.
  • Je ne gratte pas la coque de mon embarcation en mer.
  • Je remplis prudemment le réservoir de carburant pour ne pas répandre d’hydrocarbures dans l’eau.
déchets sur le corail

Un sac de riz s'est enchevêtré dans le corail.

Juline Wickel / Lagonia

Un sac de riz s'est enchevêtré dans le corail.

Juline Wickel / Lagonia

Je ramène mes déchets

En mer, j’ai une gestion particulière des déchets.

  • Je choisis des sacs qui ne risquent pas de passer par-dessus bord s’ils sont trop légers. De manière générale, je suis attentif à tous les objets qui pourraient être entraînés par le vent (bouteille en plastique, chapeau…) et je privilégie une vaisselle réutilisable fin de limiter l’utilisation du plastique.
  • Je pense à utiliser des cendriers refermables afin de ne pas jeter mes mégots par-dessus bord. Ils se décomposent lentement et diffusent des substances polluantes très nocives pour les animaux.
  • Enfin, je privilégie le port d’un vêtement protecteur pour me protéger du soleil ou je choisis une crème solaire minérale sans composant chimique. Les crèmes et huiles solaires classiques se répandent à la surface ou se déposent sur les coraux et empêchent la photosynthèse des algues qui y logent, du phytoplancton et de la flore marine en général.

Les déchets ont une action désastreuse sur le milieu marin et les espèces qui y vivent. La destruction des habitats influence les espèces qui y vivent et qui sont elles-mêmes directement impactées par nos déchets (étranglement, ingestion …). En polluant notre île nous nous privons des ressources marines dont nous avons pourtant besoin. En mer ou à terre, chacun doit faire preuve de civisme en ramenant ses déchets avec soi, en les triant et en les déposant dans les poubelles adaptées. 
Pensez à la mer, pensez aux animaux, pensez à vous : ne laissez pas vos déchets dans la nature.