Conseil de gestion de septembre 2014
Conseil de gestion du Parc marin de Mayotte : Régis MASSEAUX élu Président du Parc
Réuni ce mardi 23 septembre 2014 à la mairie de Mamoudzou, le conseil de gestion du Parc a élu un nouveau président et un vice-président, avant de délibérer sur les sujets stratégiques de l’accès aux zones de pêche de Mayotte et de la gouvernance du bassin maritime Sud océan Indien.
Élections au sein du conseil : Régis MASSEAUX, élu Président
Ce jour, Régis MASSEAUX a été élu à la majorité des voix au troisième tour comme nouveau président du Parc naturel marin de Mayotte, face à Moussa MOUHAMADI, nouveau président du SIEAM (Syndicat Intercommunal d'Eau et d'Assainissement de Mayotte), qui présentait également sa candidature et qui s’est retiré entre le second et le troisième tour.
Les 41 membres du Conseil de gestion ont choisi d’élire Régis MASSEAUX qui assurait l’intérim de la présidence du Parc depuis mars 2014, date à laquelle M. Maoulida SOULA, avait perdu son siège au sein du conseil de gestion, suite aux élections municipales.
M. SOULA est décédé le 20 juillet dernier et les membres du conseil de gestion ont tenu à lui rendre un dernier hommage en séance.
Moussa MOUHAMADI a quant à lui souhaité à travers sa candidature honorer et poursuivre le travail engagé par son prédécesseur au SIEAM.
Élections au sein du conseil : Soilihi AHMED, élu vice-président
Le poste de vice-président ainsi libéré par Régis MASSEAUX devait être pourvu par un membre élu parmi ceux du collège des représentants des collectivités territoriales. Seul candidat, c’est le maire de Kani Kéli Soilihi AHMED qui a été élu avec 27 voix.
Enfin, Mahafour SAIDALI, maire de PAMANDZI a été désigné par ses pairs pour représenter les collectivités territoriales au sein du bureau du Parc.
Le Parc demande la mise en œuvre de l’interdiction de la zone des 100 milles aux navires non européens
Le conseil de gestion du Parc demande que l’État français prenne les dispositions prévues par la Politique commune de la pêche, afin qu’aucun navire non immatriculé à Mayotte ne puisse pêcher dans les eaux situées à moins de 100 milles nautiques de l’île.
Ainsi, seuls les navires mahorais pourraient pêcher dans cette zone, ainsi que les navires européens bénéficiant de « droits historiques », c’est-à-dire les bateaux qui pêchaient traditionnellement dans les eaux de Mayotte avant l’adoption de la Politique commune de la pêche. Dans ce cas, l’effort de pêche ne doit pas augmenter par rapport à cette période.
Ces dispositions sont essentielles à l’atteinte d’un des objectifs majeurs du Parc : le développement d’une pêche professionnelle écologiquement exemplaire en dehors du lagon, afin de réduire la pression sur les espèces récifales.
La gouvernance du bassin maritime Sud océan Indien en question
Le Parc étant un acteur essentiel de la stratégie nationale pour la mer et le littoral, le Conseil de gestion demande que son Président soit membre du futur conseil maritime ultramarin et recommande également la désignation d’un représentant de l’Agence des aires marines protégées.