Sanction pour méconnaissance de la règlementation de pêche maritime
Vendredi dernier, une équipe du Parc a effectué un contrôle de routine sur le dispositif de concentration de poissons fixé au large de Majicavo. Deux embarcations étaient en activité de pêche à proximité du dispositif. La première embarcation, immatriculée en pêche professionnelle, était parfaitement en règle, tandis que la seconde, une barque de pêche amateur avec deux occupants à bord, se révélait quant à elle en infraction sur de nombreux points.
Une série d'infractions de pêche et de navigation
- Les pêcheurs se tenaient à une dizaine de kilomètres de la côte sans permis de navigation.
- Bien qu’ayant une très ancienne carte de circulation maritime au nom du propriétaire de la barque (absent), ils ont déclaré ne pas connaître la règlementation en vigueur sur la pêche maritime.
- De surcroit, ils avaient prévu de donner une partie du produit de leur pêche au propriétaire de l’embarcation mais également de vendre le restant à hauteur de 3 à 5 euros le kilogramme... Or, les captures de pêche de loisir sont interdites à la vente. Pour attester de leur bonne foi, les pêcheurs de loisir doivent sectionner les caudales de leurs prises.
- Enfin et surtout, les deux amateurs pêchaient à 150 mètres du Dispositif de concentration de poissons (DCP) ancré, soit dans une zone et à un moment réservé à la pêche professionnelle.
La règlementation liée aux DCP fixes
• Les DCP sont réservés aux pêcheurs professionnels en semaine.
• La zone règlementée couvre 1 mile nautique (soit 1,8 km) autour du dispositif.
• L’accès est possible aux pêcheurs amateurs les week-end et jours fériés.
Extrait de l'article 35 de l’arrêté 2018/DMSOI/601 du 28 juin 2018
En savoir plus ...
... sur les Dispositifs de concentration de poissons ancrés à l'extérieur du lagon et leur utilité pour la pêche professionnelle.
Fin de l'histoire
Les agents du Parc ont donc rappelé la règlementation en vigueur et procédé à une destruction immédiate du produit de la pêche par ré-immersion - soit quinze belles bonites aux caudales intactes. Ils ont également appréhendé l’ensemble du matériel de pêche avant de raccompagner les deux pêcheurs mal renseignés et sans permis jusqu’à l’accès terrestre le plus proche.