Des pratiques délaissées

D’autres techniques de pêche vivrière ont existé par le passé. La pêche à l’épervier serait encore rarement pratiquée. Elle se réalise en lançant un filet circulaire entouré de plombs cylindriques sur un banc de poisson.

La pêche à la nasse a, quant à elle, été abandonnée au profit de pratiques plus moderne telle que la pêche au filet. Les nasses, cages faites de lianes tressées en forme d’entonnoir, étaient lâchées dans l’eau avec un appât et laissées un à deux jours avant d’être récupérées à marée basse.

Enfin, la pêche à l’uruva a été interdite. L’uruva est un arbuste dont les feuilles sont réduites en pâte avec de la chaux. Jetée dans les trous d'eau du platier à marée basse, elle asphyxie tous les organismes vivants. La culture de cette plante ainsi que la pêche à l'uruva sont interdites par arrêté préfectoral depuis 1997.

Pêche à la nasse.

Un homme pêche à la nasse sur une pirogue à balancier.

Yannick Stephan – Mayotte découverte

Un homme pêche à la nasse sur une pirogue à balancier.

Yannick Stephan – Mayotte découverte

Pêche à l’épervier.

Un pêcheur jette son épervier.

Rébecca Bauchet

Un pêcheur jette son épervier.

Rébecca Bauchet